Par Arlette Akoumou Nga
«Ce lundi 8 janvier, Moïse Katumbi, dont les avions ont déjà été cloués au sol par décision militaire, a vu sa résidence dans son village natal de Kashobwe (Haut-Katanga) cernée par les troupes du patron des services de renseignement, le général Christian Ndaywell », rapporte la Libre Afrique.
Les troupes du général Christian Ndaywell, chef des services de renseignement, ont encerclé sa demeure, lui interdisant formellement de quitter les lieux. Cette situation a été résolue en fin d’après-midi après l’intervention du gouverneur de la province, condamnant cet incident et ordonnant la levée immédiate du blocus. Les forces de l’ordre, déployées pour prévenir des actes de vandalisme contre les biens des adversaires politiques, ont été qualifiées par le gouverneur d’un « faux pas ».
Ces évènements interviennent dans un contexte de tension électorale. Un des principaux opposants de Félix Tshisekedi à la présidentielle, Moïse Katumbi n’a pas reconnu la victoire de ce dernier, dénonçant « le braquage électoral du 20 décembre ».
« Mes chers compatriotes, il n’y a pas d’autres solutions que d’annuler ce simulacre d’élections », a tweeté Katumbi qui a appelé à la mobilisation populaire pour faire échec à la « fraude et à la dictature ».