Par Reagan Kakani
Ces eaux du fleuve Congo qui ont quitté leur lit, ont submergé plusieurs quartiers riverains, désormais coupés du centre-ville.
Plusieurs habitations, bâtiments publics, champs et des points de vente sont encore inondés à Bumba. Il devient difficile de circuler dans ces quartiers sous eaux, sinon à l’aide des pirogues avec tous les risques possibles pour traverser la rivière Molua qui a pu déborder de son lit suite à la crue du fleuve Congo.
Cette situation perturbe aussi les activités socio-économiques, le pont jeté sur la rivière Molua est sous l’eau. Une situation qui ne facilite pas le passage des piétons et des motards sur cet axe routier. Ce qui perturbe aussi les activités commerciales dans la zone.
Outre les maisons, les écoles et les églises ne sont pas épargnées, d’autres sont détruites et d’autres sous les eaux.
La société civile locale indique, cependant, craindre prochainement une résurgence des maladies d’origine hydrique, avec les eaux qui stagnent encore, polluées par les latrines inondées. Elle demande aussi une assistance du gouvernement provincial de la Mongala et des organisations nationales et internationales après cette catastrophe naturelle.
Il sied de rappeler que la population du territoire de Bumba, qui fait face à cette inondation, vit essentiellement de l’agriculture et de la pêche.