Par Arlette Akoumou Nga
Ceux qui vivent et travaillent au Royaume-Uni sans nationalité britannique vont voir leurs frais de visa, et le coût d’accès au service public de la santé augmenter. De quoi récupérer 1,17 milliard d’euros, explique le Premier ministre. Les migrants ne sont pas des vaches à lait, fustige Praxis, une association qui vient en aide aux étrangers. Sally Daghlian en est la présidente.
« Les charges au Royaume-Uni sont les plus élevées d’Europe. C’est vraiment incroyable et inimaginable que les factures augmentent pour ceux qui paient déjà des montants injustement élevés ».
réagit-elle.
C’est la seule solution, selon Rishi Sunak. Le chef du gouvernement refuse de demander aux Britanniques de mettre la main à la poche : pas d’augmentation des impôts, ni d’emprunt supplémentaire pour gonfler les salaires des professeurs, des policiers et des médecins en formation.
Alors que le pays traverse une crise du coût de la vie, avec une inflation de plus de 8% le mois dernier, cette mesure est « immorale », pour le syndicat qui représente les internes. Ces jeunes médecins ont déjà annoncé qu’ils n’acceptent pas la proposition du gouvernement.
