Par Arlette Akoumou Nga
Pour de nombreux Camerounais aujourd’hui, la seule certitude c’est l’incertitude d’aujourd’hui et du lendemain. Pendant que le Gouvernent dit lutter contre la pauvreté, c’est la misère qui fait rage à travers le pays. 10 ,5 millions de camerounais vivent avec moins d’un dollar par jour d’après l’Institut national de la statistique. Contre à peine 5 millions il y’a quelques années. C’est dire que plus les années passent plus les camerounais deviennent pauvres.
L’élection présidentielle de cette année est l’une des plus critiques de l’histoire du Cameroun. M Biya, avec ses 92 ans n’arrive même plus à présider un Conseil de Ministres, laissant ainsi le pays en pilotage automatique avec les fameuses « hautes instructions », doublée de la très contestée « délégation permanente de signature » transformée in fine en « délégation de pouvoirs ». Mais c’est aussi une opportunité dès lors que ce candidat réuni en lui seul tous les éléments nécessaires pour faire perdre le Rdpc si les acteurs en face prennent conscience et choisissent la voie de la victoire.
La 3eme république
Ce projet de la 3ªme République qui sera présenté aux camerounais de façon détaillé le Jeudi 3 Avril prochain vise instaurer au lendemain de la période de transition , une République dans laquelle : l’autorité de l’Etat est restaurée, les valeurs et les pratiques démocratiques effectivement respectées, l’Etat de droit, le respect de la vie humaine et les efforts de construction de la conscience nationale sont des réalités.
C’est une République dans laquelle aucun effort ne doit être ménagé pour créer un climat des affaires susceptible de libérer toutes les énergies créatrices nationales, de la diaspora et de faire du Cameroun un « bon risque » pour les investisseurs locaux étrangers.
Afin de conjurer les querelles d’égo, la confiscation du pouvoir et les éventuelles dérives.