Par Sandra Embollo
C’est le premier témoin arrivé sur les lieux quelques instants après l’acte fatal, qui a constaté le corps sans vie de sa mère dans la maison familiale la nuit du 07 septembre 2023. Ayant abandonné la recherche des auteurs du crime et de ses commanditaires, la police et la gendarmerie, tenaient Cabrel entre leurs mains comme le suspect premier de leur piste annoncée le lendemain matin du crime par le Commissaire de Mendong à travers sa déclaration publique ” il y’a eu bagarre”.
Mais leurs enquêtes ont pris plus d’un mois sans découverte des bagarreurs. Et aucune autre piste n’a été explorée malgré des indices graves mis à disposition en temps utile.
Venu confirmer la plainte qu’il a fait déposer entre les mains de Mr le Procureur de la République pour assassinat de sa mère, Cabrel s’est plutôt vu mis aux arrêts puis déferrer le 16 octobre 2023 avec 7 autres, au Parquet de ce Pr sous les qualifications ci-dessus sans qu’il ne soit plus question d’investigations sur les causes et les circonstances de la violence criminelle qui a supprimé la vie de sa mère. Une fois de plus, un nouveau, un autre crime sans enquêtes ! Et pourquoi ce choix de politique de justice pénale ?
La complicité de vol et recel aggravé des téléphones d’un mort, est-ce plus importants que la perte d’une vie humaine, celle de Suzanne Zamboue ?
Le 16 avril 2024 est la date fixée par le juge d’instruction pour la fin de la détention de Cabrel qui depuis le début des investigations, ne se reconnaît ni dans l’acte criminel ayant entraîné la suppression de la vie de sa mère, ni s’être retrouvé en possession de ses téléphones.
Le juge d’instruction se saisira d’office des faits réels de la procédure d’information judiciaire ouverte (faute d’éléments d’enquêtes policières sur la mort) pour déterminer ce qui aurait conduit Dame Suzanne Zamboue à la morgue et qui y reste, les familles plongées dans un deuil sans fin, faute d’avoir enterré son mort.
Des drames qui frappent la famille Zamboue, qui pense être la victime d’un système qui a décidé de broyer séparément, et simultanément chacun de ses membres.
Pascal Zamboue en prison, Cabrel Zamboue en prison, le corps de Suzanne Zamboue assassinée également emprisonné à la morgue.
Que peut-il justifier de telles peines?
Comment ne pas le penser lorsque tout est fait pour que même après la mort violente, un mort n’ait pas droit aux obsèques du fait de la Justice ?
Pour les Conseils de la Famille Zamboue
Me Hippolyte B.T Meli.