Par Sandra Embollo
L’histoire est celle d’une vendeuse en porte-à-porte de journaux aux États-Unis, arrivée en provenance du Cameroun en 1983. À peine deux ans plus tard, à seulement 17 ans, elle est promue manager au sein de la même entreprise. Aujourd’hui, Rebecca Enonchong, fondatrice et directrice d’AppsTech, compte parmi les femmes les plus influentes du continent dans le domaine technologique.
Intitulé: « Le réseau de Rebecca Enonchong, la tech-entrepreneure qui défie Paul Biya », l’article retrace le parcours de Rebecca Enonchong et dévoile ce qui constituerait son réseau.
« Figure influente de la tech africaine, Rebecca Enonchong se distingue également par ses prises de position tranchées contre le régime du président camerounais, Paul Biya ».
lit-on dans l’article que l’édition en ligne du magazine panafricain a consacré à la tech-entrepreneure.
« En froid avec le régime de Paul Biya, elle a déjà eu maille à partir avec des agents de la Direction générale de la recherche extérieure du Cameroun (DGRE). Elle tient le chef de l’État pour principal responsable de la crise anglophone qui paralyse une partie du pays depuis près de sept ans. Elle ne ménage pas non plus les Ambazoniens – séparatistes anglophones – qu’elle qualifie d’extrémistes. Sa mère avait accueilli pendant un an l’avocat Fongum Gorji Dinka, à l’origine du nom « Ambazonie ». Mais lorsque la crise a éclaté, la famille a choisi de s’éloigner de lui », écrit le média.
Seulement, pour la protagoniste de l’article de presse, que Jeune Afrique soit allée aussi loin dans l’invention la choque, même si elle admet être habitué de ce modus operandi.
« J’ai toujours été très discrète de nature. Depuis des années, ne sachant rien de moi, les gens m’ont inventé une vie. Mais que une publication comme Jeune Afrique aille aussi loin dans le faux me choque ».
souligne Rebecca Enonchong, dans une publication en guise de mise au point, sur le réseau social X, anciennement Twitter.
La tech-entrepreneure s’indigne que dans la « garde rapprochée » qui lui est collée qu’il y ait des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées ou même décédée.
« Dans ma prétendue garde rapprochée, ils ont inclus des personnes que je n’ai jamais rencontrées, d’autres que j’ai rencontrées mais que je ne fréquente pas, et même un qui est décédé. Certains faits récupérés sur le net sont pris totalement hors contexte et parfois ils se trompent de décennie. Même si c’est un stagiaire avec l’aide de l’IA qui a préparé ce ramassis, il reste que JA perd en crédibilité ».
a dénoncé Rebecca Enonchong.
