Par Sandra Embollo
Joseph Antoine Bell s’est confié à nos confrères Richard Naha et Charles Douglas Ndemba dans le cadre du programme « Zone mixte ». Interrogé sur les relations entre l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Joseph Antoine Bell s’est voulu clair comme à son habitude.
«…l’Onies ne m’appartiens pas. Si la Fecafoot appartient à Samuel Eto’o, ça les regarde. L’Onies est au service de tous les Camerounais quelques soit leurs noms. (…) on n’entretient pas les pelouses parce que nous aimons manger la salade, mais pour que des gens jouent dessus ».
a d’entrée de jeu indiqué le coordonnateur de l’Onies.
L’ancien gardien des buts des Lions indomptables a rappelé que la collaboration entre l’Onies et la Fecafoot est cruciale dans la mesure où la fédé a besoin des stades pour organiser ses championnats. Mais il s’étonne qu’après chaque réunion entre les deux parties, la Fecafoot désavoue ses représentants à ses assises.
Pour Jojo, la fédé doit se remettre en cause en planifiant un calendrier des matchs pour permettre aux clubs et supporters de s’organiser en conséquence. Sa sortie fait suite à la récente brouille entre l’Onies et la Fecafoot, relative à l’indisponibilité du stade Mbappe Leppe lors de la 3e journée de MTN Elite One. Dans une mise au point signée le 17 octobre dernier, « les associations ou fédérations souhaitant bénéficier des installations doivent faire leur demande à l’avance, soit au moins 15 jours avant les événements nationaux, et un mois avant les événements internationaux », a précisé l’administrateur de l’Onies, Felix François Ewane.
