Par Joseph OLINGA N.
La traque lancée contre la lanceuse d’alerte a d’abord circulé sous forme de rumeurs dans les milieux huppés de la capitale politique du Cameroun. Abondamment relayées sur la toile camerounaise, dès l’après-midi du 7 février 2024, elle n’est pas démenti par des sources qui acquiescent cependant sous cape. L’activiste des réseaux sociaux, Marlène Emvoutou fait l’objet d’une chasse à l’homme lancée par les services de renseignement camerounais. Une traque officieuse puisqu’aucun service officiel n’a été régulièrement saisi.
Résidante en hexagone depuis quelques temps, la camerounaise qui revendique un lien de parenté avec l’ancien et défunt directeur de la Cameroon radio and television (Crtv) , feu Gervais Mendo Ze fait feu de tout bois au sujet de la première dame camerounaise.
Sur un ton à la frontière de la desobligeance, l’activiste camerounaise a énoncé des critiques sur la “trop forte” présence de la première dame camerounaise, Chantal Vigouroux Epse Biya. Les multiples sorties de la camerounaise ne font pas l’économie de la proximité de l’épouse du chef de l’État camerounais avec d’autres activistes camerounais.
Problème de famille
Il y va de sa forte présence dans les cérémonies officielles comme de la forte prégnance de la première dame dans le sérail camerounais et les prises de décisions majeures du pays.
La camerounaise qui clame aussi sa proximité avec la famille presidentielle et certains hauts cadres politiques et administratifs camerounais ne ménage pas d’éloges peu appréciées par ses “parents”. Des relations proches qui ont décidé de lui donner la leçon en lançant à ses trousses des fins limiers des renseignements. Mais aussi certains de ses collègues du milieu de l’influence cybernétique ainsi que des chasseurs de primes de tous poils.