Avec Christian Emvolo Emvolo
Cette décision est considérée par le Mrc comme une violation manifeste des dispositions légales. Le Conseil constitutionnel, dirigé par Clément Atangana, est appelé à se prononcer sur cette affaire. Cependant, la question de son impartialité se pose, dans la mesure où ses membres sont nommés par décret présidentiel, tout comme ceux d’Elecam.
La saisine du Conseil constitutionnel par le Mrc est perçue comme un acte de résistance face à un système politique souvent considéré comme autoritaire et peu respectueux des standards démocratiques. Cependant, l’issue de cette initiative est incertaine, dans la mesure où le pouvoir judiciaire est fréquemment instrumentalisé par l’exécutif.
La situation met en évidence la nécessité d’une plus grande indépendance institutionnelle et d’une véritable séparation des pouvoirs. Le Mrc devra naviguer dans un paysage institutionnel complexe pour obtenir une issue favorable, mais les perspectives sont fragiles. Cette affaire illustre les tensions entre le Mrc et le pouvoir en place, ainsi que la lutte pour la protection des droits démocratiques au Cameroun.