Par Julie Peh
C’est le cas d’une boutique de luxe de Brenda Biya qui a récemment ouvert ses portes, après avoir bénéficié d’une injection de milliards de francs CFA du contribuable. On pourrait s’attendre à ce que cette boutique offre des produits de haute qualité, avec des étiquettes et un packaging qui reflètent son statut de luxe.
Mais ce n’est pas le cas. Les étiquettes sur les produits sont en effet très simples, ressemblant plus à celles que l’on trouve sur les produits vendus au marché Mokolo qu’à celles que l’on attendrait d’une boutique de luxe.
C’est un paradoxe qui laisse perplexe. Comment peut-on dépenser des milliards pour créer un produit et ouvrir une boutique de luxe, sans prendre la peine de créer des étiquettes et un packaging qui reflètent la qualité et la valeur du produit ?
C’est une question qui mérite d’être posée, car il est clair que l’argent seul ne suffit pas à garantir la qualité et la réussite d’un projet. Il faut également une attention aux détails, une volonté de faire les choses correctement, et un respect pour les clients qui vont acheter ces produits.
Espérons que les responsables de la boutique de luxe de Brenda Biya vont prendre conscience de ce paradoxe et vont prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de leurs produits et de leur packaging.
Car, comme le dit si bien le proverbe, «on ne peut pas acheter le charisme, mais on peut le tuer. »