Par René Mbarga
La communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) s’est alignée sur les positions de l’Union Africaine et de la France en condamnant la prise du pouvoir, par les armes à Libreville. Le chef de l’exécutif centrafricain n’a pas manqué d’exiger au respect de l’intégrité physique, du président déchu Ali Bongo Ondimba :
“Le président en exercice de la Cemac rappelle que tout changement constitutionnel de gouvernement constitue une violation flagrante des principes fondateurs de la communauté”
rappelle, le communiqué.
“Enfin, il appelle les parties prenantes à préserver la paix et les exhorte vivement à privilégier le dialogue qui est le mode par excellence de résolution des différends”
a inferé le président Touadera.
Par ailleurs, selon les informations diffusées sur les antennes de la chaîne France 24, le nouvel homme fort de Libreville le général Brice Oligui Nguema se serait entretenu au téléphone, avec plusieurs chefs d’État du continent. Il aurait rassuré ses interlocuteurs, quand à sa volonté d’organiser une élection présidentielle inclusive au terme de la période transitoire.