Par Sasha Blanche
Les autorités gabonaises commencent à mieux communiquer sur les actions qu’elles mènent autour de ce drame dont 3 jours de deuil national ont été décrétés à compter de ce mardi. Ce, alors que l’opinion déplorait le manque de communication sur les opérations multiformes menées pour situer les responsabilités en plus de celles liées aux recherches en mer pour retrouver la trentaine de disparus engendrée par le naufrage du navire low cost.
C’est désormais chose faite depuis dimanche car des points journaliers sont désormais faits par le chef d’état major de la marine nationale, en charge des opérations de recherche en mer. Le gouvernement qui s’était réuni lundi après-midi en réunion de crise, a annoncé en début de soirée avoir pris des mesures conservatoires contre les deux directeurs généraux de la Marine marchande et les deux responsables provinciaux des Affaires maritimes.
Sont ainsi frappés de cette mesure de suspension, Fidèle Angoué Mba (directeur général de la Marine marchande), Ibrahim Okanga Souna (directeur général adjoint de la Marine marchande), Paul Mivinga (délégué provincial des Affaires maritimes de l’Estuaire) et Bertrand Zué (délégué provincial des Affaires maritimes de l’Ogooué-Maritime). Ce, pour permettre aucune entrave à l’enquête administrative, technique et nautique ouverte.
Coté judiciaire, le procureur de la République André Patrick Roponat a indiqué dans une déclaration ce lundi soir avoir ouvert également une enquête « pour parvenir à établir les responsabilités des uns et des autres ». Ainsi, « A ce jour certaines personnes ont fait l’objet d’interpellation. Leurs auditions sont en cours pendant qu’elles sont gardées à vues ». Avant de promettre que d’autres interpellations « étaient envisagées dans les heures à venir ».