Par Joël Onana
n effet, au cours de cette rencontre qui a vu la participation d’autres chefferies traditionnelles gabonaises, notamment Mpongwé, Benga et Galoa, il était question lors de cet événement de réfléchir sur leur contribution au processus de transition. « Une ère nouvelle s’ouvre pour notre pays. Nous avons le devoir de nous impliquer consciemment, et proposer une vision de notre avenir » a précisé le chef traditionnel Orungu Re-ntRe-ntyuga Resonga.
La chefferie Ôrungu réclame des indemnisations pour leur terre ancestrale
Ainsi, au cours de cette rencontre, outre leur prise en compte lors de l’élaboration de la nouvelle Constitution, la chefferie Ôrungu a evoqué la question de l’accaparation de leurs terres par la puissance coloniale puis par l’État gabonais au détriment de la communauté sociologique Ôrungu. À cet effet, cette communauté a examiné les possibilités d’une procédure juridique de réappropriation foncière.
« Les terres où sont implantées les installations pétrolières, notamment, celles qui sont du côté du Cap Lopez et la raffinerie Sogara que le Gabon s’est appropriées à l’époque coloniale sans indemnité, doivent à la limite permettre une indemnisation conséquente », a précisé le secrétariat exécutif de la chefferie traditionnelle Orungu. Pis, ils ont estimé qu’il était important qu’ils soient explicitement désignés juridiquement comme les propriétaires légitime et historique.