Par Arlette Akoumou Nga
À Accra en aout, le commissaire des affaires politiques de la Cédéao avait lancé une espèce de compte à rebours, en annonçant que la date de l’intervention était retenue. Selon nos informations, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont effectué des missions de reconnaissances au Bénin, identifié pour jouer un rôle dans la coordination en raison de sa position géographique.
Mais depuis cette reconnaissance, aucune troupe de ces deux pays n’est arrivée à Cotonou pour être déployée. De notre source, nous apprenons aussi que le Bénin maintient son état-major de l’opération mais avec un effectif réduit. Reste le grand Nigeria, nation cadre. Selon des indiscrétions, le poids lourd de la région devait assurer les moyens aériens. On attendait beaucoup le feu vert de son président, patron de la Cédéao qui s’est affiché comme premier défenseur de l’ordre constitutionnel.
Quelques officiers disent toujours attendre l’ordre des politiques. Tout semble trainer avec une forte impression d’immobilisme. Mais un diplomate de la sous région avertit : pas de conclusions hâtives, la junte est toujours sous pression.