Par René Mbarga
Commis après le désistement de l’italien Piccini, pour les travaux de finition du complexe sportif de Olembe à Yaoundé; la cour internationale d’arbitrage de la chambre de commerce et d’industrie de Paris, a condamné, dans une décision rendue le 11 juillet dernier, l’État du Cameroun à reverser la mirobolante somme de 15 milliards de francs Cfa à Magil.
250 milliards de francs Cfa de dépenses…
Depuis l’entrée en scène de cette multinationale en 2020; suite au désistement de l’italien Piccini ; des dizaines de milliards de francs Cfa avaient été déboursés par l’État du Cameroun, pour les travaux de finition. Le 09 janvier dernier, lors d’une visite sur le chantier de Olembe à l’abandon ; des assurances avaient été faites par le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi, sous les feux des caméras de télévision, que les travaux allaient reprendre dans les jours suivants. Environ sept mois plus tard, les engins et autres ouvriers de l’entreprise dont de nombreux prestataires restent toujours impayés; sont aux abonnés absents.
Pour rappel, d’un coût initial de 163 milliards de francs Cfa, le gouvernement camerounais et ses partenaires ont à ce jour, déboursé environ 250 milliards de francs Cfa pour le Complexe sportif de Olembe. Composé d’un stade de 60.000 places, de deux stades d’entraînement de 1000 places; de multiples installations sportives dont: un gymnase omnisports, un centre sportif extérieur, un hôtel de 70 chambres, un centre commercial comprenant des salles de cinéma et de conférence ; ce projet pharaonique semble frappé d’une imprécation.