Par René Mbarga
Globalement, le monde apparaît comme une immense prison pour les journalistes, à la lecture du rapport publié récemment par le Centre pour la protection des journalistes (Cpj).
320 chevaliers de la plume et du microphone étaient derrière les barreaux à la date du 1er décembre 2023, période au cours de laquelle a été réalisé cette étude ; ce nombre est le plus élevé jamais enregistré depuis 1992, rapporte cette organisation non gouvernementale de défense des droits des journalistes basée à New-York.
Complot contre l’État, espionnage et Tutti quanti…
À la lecture de cet époustouflant rapport, il transparaît clairement que 65% des journalistes emprisonnés sont sous le coup d’accusations de complot contre l’État, espionnage et cetera. 35% d’entre eux se trouvent en Chine (44 journalistes sous les verrous), 43 au Myanmar et 28 en Biélorussie. Dans ce même classement, Israël pointe au sixième rang ex-oequo avec la République islamique d’Iran. Pour le Cpj, l’État hébreu est devenu un mouroir pour les reporters, depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 07 octobre 2023.
Au demeurant, les auteurs de cette étude soutiennent que certains gouvernements autoritaires, entreprennent d’emprisonner les journalistes, dans le seul dessein de museler toutes les voix dissidentes.