Par Arlette Akoumou Nga
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) réagit aux deux lettres du ministre de l’Administration territoriale (Minat), datées du 11 novembre 2022 et adressées au gouverneur de la région du Littoral.
Dans sa déclaration datant du 17 novembre, le Mrc
« dénonce avec force la dérive autoritaire et le bafouèrent par le gouvernement du Cameroun des droits et libertés contenus tant dans la législation nationale que dans les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par notre pays. »
Cette formation politique appelle le gouvernement à respecter les droits civils et politiques de tous les Camerounais. « Ce respect n’étant pas une faveur, mais exigence du respect par un État de ses engagements et de la dignité de ses citoyens. », lit-on.
Dans les deux lettres de Paul Atanga Nji, la première porte en objet « Propos injurieux et diffamatoires à l’endroit du Chef de l’État et des Institutions de la République « . Et la seconde sur l’ « Encadrement des organes de communication et des professionnels des médias ».
Dans la première lettre, le Minat accuse Engelbert Lebon Datchoua d’avoir tenu des propos injurieux à l’endroit du Chef de l’État et des institutions de la République. Le cadre du Mrc a déclaré que « monsieur Biya est l’une des malchances que le Cameroun ait connues » au cours d’une émission sur la chaîne de télévision Équinoxe le jeudi 03 novembre 2022 portant sur les 40 ans du Renouveau.
