Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Ce forum international portait sur « la problématique de la régulation des réseaux sociaux : les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques ». On y a appris qu’un réseau social désigne une matière de regrouper et de créer des relations entre les individus et ne constitue qu’une partie d’un réseau social.
En ce qui concerne la catégorisation des réseaux sociaux, les principaux sont les suivants. Facebook, Twitter, Snapchat, Linkedin, Viadéo, Youtube, Twitch, Tik Tock, Periscope, Instagram, Pinterest, Flickr, WhatsApp, Messenger et Telegram. Il s’agit d’un nouvel environnement numérique qui peut véhiculer des contenus nocifs, illicites et préjudiciables, parce que les réseaux peuvent muter, d’instruments de libération de la connaissance vers des outils d’aliénation et de dérèglement de l’espace public, créant ainsi une situation qui interpelle les pouvoirs publics pour une stratégie de cyber sécurité, garantissant l’ordre public dans l’écosystème virtuel. C’est précisément la raison pour laquelle au cours de ce forum international, le Conseil national de la communication et le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc) se sont réunis pour échanger sur les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africaines des médias et les plateformes numériques. De ce point de vue, ils étaient plus d’une trentaine de collaborateurs du Réseau des instances africaines qui ont pris part à la conférence internationale. Ils ont marqué leur présence par une participation active. Au terme de deux jours de travaux, la Conférence s’est terminée par des résolutions issues de trois ateliers notamment la gestion politique des contenus des plateformes numériques internationales , les mesures de prévention de lutte contre la désinformation et le discours de haine dans les réseaux sociaux et pour finir, les modalités de régulation entre les plateformes numériques et les régulateurs de médias pour lutter contre la désinformation.
Au finish, plusieurs résolutions ont été prises, en l’occurrence la nécessité d’intégrer cette lutte contre la désinformation dans le champ politique, de travailler auprès des usagers à travers la formation, de renforcer l’éducation du journaliste, de mettre en place un mécanisme de réaction efficace, de réduire la diffusion de contenus de mauvaise qualité y compris les fausses nouvelles. Le forum a débuté par l’allocution de joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Cnc.

Il a axé son intervention sur la mutation considérable qu’a connu la communication depuis un certain temps, à la faveur de la migration de l’analogie vers le numérique.
« Du point de vue de la métrologie, cette démarche, peux être menée en trois phases ou trois étapes. Dans un premier temps les Etats réunis au niveau de la sous-région le Cemac, peuvent adopter des directives ou des règlements sur la base d’une courte déontologie, ces directives doivent être soumises à la ratification des Etats partis ».
a-t-il indiqué en somme.
Il a ensuite évoqué la nécessite pour les Etats membres de s’accorder dans le but de trouver les stratégies communes de régulation en intégrant l’idée de la réponse à la question de l’impact des réseaux sociaux, qui ne peux qu’être résolue à travers les stratégies d’ensemble. Le Premier ministre était représenté par le ministre de la Communication. Pour Latifa AKherbach présidente de la Haca du Maroc, dans son souci de construction de l’intérêt général dans l’espace médiatique, elle a appelé l’attention des acteurs et des actants de l’écosystème communicationnel numérique à l’intérêt de régulation qui protège contre les risques et les dérives. Pour finir, on a appris que le gouvernement du Cameroun reste attaché à l’option irréversible de construction d’un Etat de droit et d’une société des libertés.