Par Sandra Embollo
Dans un communiqué publié le 25 janvier 2024, les activistes Ambazoniens ont accusé l’armée Camerounais de violations du droit international humanitaire. Et pour cause, elle a enlevé le commandant suprême de Ambazonia Défense Forces (Adf) dans un hôpital. Le général Efang, puisqu’il s’agitde lui, a été torturé et assassiné selon le communiqué des activistes Ambazoniens publié par Mar Bareta. Pour les Ambazoniens, leur combattant devient un prisonnier de guerre après son arrestation. « La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse après que le Cameroun a enlevé un soldat d’Ambazonie dans un hôpital recevant des soins médicaux, l’a torturé et assassiné. Une fois capturé, le général Effang devient un prisonnier de guerre et doit bénéficier des droits consacrés dans la Convention de Genève », indiquent-ils.
Du côté de l’Armée Camerounaise, aucun détail n’a filtré sur tel évènement. Les Forces de défense et de sécurité restent engagées dans le cadre de la lutte contre les combattants Ambazoniens dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
