Par Hajer Elina
Dans le cadre de la présidentielle 2025, David Eboutou a officiellement mis sur pied le Collectif des Plates-formes 2025 (Cpf-2025), une association destinée à soutenir la réélection de Paul Biya et à bénéficier des financements de sa campagne.
Le document transmis au cabinet civil de la présidence précise que l’objectif principal du collectif est de « maximiser la participation électorale et mobiliser l’opinion publique grâce à une communication stratégique ciblée et des techniques de marketing politique adaptées à tous les électeurs. Il s’agit principalement de structurer un discours plausible et potable qui exhume les actions courageuses aux plans politique, économique, diplomatique et géopolitique de Paul Biya ».
La coordination centrale du Cpf-2025 est composée de sept membres :
- Coordonnateur général : Dr. David Eboutou, Historien, Consultant International et Militants Panafricaniste.
- Coordonateur technique : Prof. Michel Oyane, Politologue et Consultant International.
- Conseiller en marketing politique : Dr. Francis Elandi, Consultant International.
- Directeur de la communication : Bouba Ngomena, Journaliste.
- Directeur technique et logistique audiovisuelle : Cbry Akoni.
- Trésorière générale : Esther Dang Tabi Bayibidio.
- Conseil juridique : Me Magloire Nlate.
Le collectif prévoit d’orchestrer la campagne électorale en mettant en avant les réalisations de Paul Biya dans les domaines politique, économique, diplomatique et géopolitique, tout en assurant la cohérence et la portée de son message auprès des électeurs.
La création du Cpf-2025 s’inscrit dans un contexte de mobilisation intense en vue de la présidentielle 2025, où la communication stratégique et le marketing politique jouent un rôle central. En mettant en place une équipe pluridisciplinaire regroupant experts politiques, consultants, journalistes et juristes, David Eboutou cherche à structurer une campagne capable de toucher tous les segments de l’électorat et de renforcer l’image de Paul Biya auprès du public. Le Cpf-2025 illustre la professionnalisation croissante des campagnes électorales au Cameroun et la centralisation de la stratégie autour d’un noyau de spécialistes.
