Par René Mbarga
La situation du Cameroun sera examinée le 14 novembre 2023, au haut commissariat des droits de l’homme de Genève. Les États membres de cette instance onusienne échangeront avec le gouvernement camerounais sur ses engagements en matière de respect des droits humains ; tout en formulant des récriminations visant à améliorer la protection et le respect des droits de l’homme, dans le pays.
Noso, la coupe des violations est pleine…
Selon la déclaration publiée pour les besoins de la cause, seront essentiellement abordés; les multiples cas de violations des droits humains enregistrés, au Nord-ouest et au Sud-Ouest, depuis 2017; date de la proclamation de l’indépendance de la république d’Ambazonie.
Il faut ainsi citer, les homicides à l’instar de l’attaque qui a fait une trentaine de morts à Mamfé, le 6 Novembre dernier. Les violences sexuelles, les destructions des maisons d’habitation et autres enlèvements commis par les forces de défense et de sécurité camerounaises, des milices pro gouvernementales et les groupes armés séparatistes.
Pour rappel, dans son rapport publié le 4 juillet 2023, l’Ong Amnesty International avait relevé les atrocités récurrentes commises dans les régions anglophones, par l’armée et les séparatistes. La directrice régionale de cette organisation non gouvernementale pour l’Afrique de l’ouest et du Centre Samira Daoud, avait clairement exprimé l’opinion selon laquelle, la population était prise en étau entre les deux camps rivaux.