Par Julie Peh
Michèle Ndoki, figure connue tant pour sa carrière d’avocate que pour son engagement politique, figure désormais aux côtés d’autres personnalités du monde juridique telles que Marthe Zintchem, Prudence Mandeng, le magistrat Roger Sockeng et l’universitaire Félicité Kourra Owona Mfegue.
Ces nominations visent à consolider la compétence et la diversité de la CCA, qui joue un rôle crucial dans le paysage sportif camerounais. La CCA est chargée de garantir la régulation des différends dans le mouvement sportif national et offre un cadre légal pour trancher les litiges opposant les acteurs du sport.
La Chambre de Conciliation et d’Arbitrage est une instance juridictionnelle spécialisée créée en 2001 au Cameroun. Elle est compétente pour trancher les litiges d’ordre sportif et ses sentences sont exécutoires. Toutefois les décisions de la CCA peuvent être contestées devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, en Suisse.
La nomination de Michèle Ndoki à la CCA constitue une marque de confiance envers son expertise juridique et sa rigueur professionnelle. En tant que militante engagée et membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), elle poursuit son implication dans des domaines clés de la société civile, contribuant à la promotion d’une gouvernance éthique et équitable dans le sport.