Par Arlette Akoumou Nga
Selon ses déclarations, Maurice Kamto, le leader charismatique du parti, aurait plaidé en faveur de la patience et de la retenue en ce qui concerne le sort de Michèle Ndoki au sein du Mrc. Cette révélation jette une lumière crue sur les tensions internes et les divergences d´opinions au sein du parti d’opposition. Alors que cette exclusion avait fait couler beaucoup d´encre, ces nouvelles informations pourraient avoir un impact significatif sur la perception de cette affaire par le public et susciter des interrogations sur la direction et l´unité du Mrc. Examinons de plus près ces révélations et leur éventuel impact sur la dynamique politique au Cameroun.
C´est désormais officiel, Michèle Ndoki ne fait plus partie du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun. La décision a été prise depuis le 6 juillet mais l´opinion publique n´a eu echo de cette décision qu´il y a quelques heures.
En effet, le Directoire du parti politique « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun» (Mrc) a définitivement exclu Me Michèle Ndoki de ses rangs. L’ex cadre du parti et candidate déclarée à la succession de Maurice Kamto à la tête du Mrc est sanctionnée pour « refus manifeste de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti ». Sur la décision de son exclusion, le Mrc évoque l´article 81 de son règlement « la participation à un gouvernement sans l´accord express du parti ; ralliement à un autre parti politique ; organisation d´élections au sein du parti ou convocation d´une instance du parti sans en avoir la compétence ; acte de trahison ; engagement officiel du parti sans mandat préalable ; refus manifeste de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti »
En clair, les raisons évoquées à l´encontre de Michele Ndoki se concentrent sur des allégations mensongères et diffamatoires à l´endroit de Maurice Kamto. Elle est aussi accusée d´avoir mis en route des initiatives contraires à l´idéologie de la formation politique.
