Par Paul Tjeg
Loin de l’effervescence qu’engendrait la sortie de chacun de ses projets, le prince du Mbole (rythme musical populaire issu des quartiers défavorisés de Yaoundé), a aujourd’hui du mal à renouer avec le succès, et ces derniers enregistrements sont passés inaperçus. Selon les proches de l’artiste, ses déboires ont commencé lorsqu’il a décidé de rompre toute collaboration avec son producteur Serges Nkodo, qui l’a signé dans son label il y a 1 an, alors qu’il venait à peine de se séparer de sa première maison de production.
Une décision que l’artiste qualifie de salutaire, qu’il a notamment prise pour se soustraire aux violences physiques et psychologiques que lui infligeait ce dernier. «On m’a tapé à plusieurs reprises. Je n’ai pas réagi les trois premières fois, parce qu’il m’a pris autrement. Mais à la quatrième bastonnade j’ai décidé de ne plus travailler avec lui» a-t-il confié à nos confrères de Canal 2 international. Selon Happy d’Efoulan, Serges Nkodo est même allé plus loin, en l’enlevant de force pour le conduire dans un village, où il souhaitait le guérir de sa présumée addiction aux drogues. « C’était un enlèvement. Arrivés au village ils m’ont tapé 25 coups», révèle l’artiste.
Pour son producteur, toutes ces révélations participent d’une machination fomentée dans le but de ternir son image. « Je suis allé avec lui au village après avoir obtenu l’accord de sa famille. Je l’y ai amené parce qu’il fume beaucoup de drogues et que la dernière fois où il a fait un séjour à l’hôpital Jamot, ça ne s’est pas bien passé. On a essayé de trouver une solution pour qu’il soit dans le calme, dans un isolement complet, afin qu’il ne fume plus ce genre de trucs» s’est-il défendu au micro de nos confrères de Canal 2 international.
Serges Nkodo nie également les accusations de violences physiques ou psychologiques contre son actuel protégé.
«Je ne l’ai jamais séquestré, je ne l’ai jamais tapé, je ne l’ai jamais harcelé car je ne lui parle plus. Il est dans mon label c’est vrai, mais j’ai ma façon de travailler. Ce n’est pas mon ami, c’est un petit. Ces accusations sont tout simplement un coup monté. D’ailleurs je vais porter plainte contre toutes ces personnes.»
a-t-il conclu.
