Par Léopold Dassi Ndjidjou
Pourquoi écrire ? La Littérature dans l’atteinte des objectifs de développement a reconnu la Coordonnatrice des programmes à l’Eae, Tomaïno Ndam Njoya. Avec deux livres sur lesquels il s’est appuyé, à savoir « Recherche agronomique et agriculture vivrières au Cameroun » et « Fils de la Nation camerounaise », Samuel Nzietchueng, enseignant d’université retraité, a excellé dans la présentation d’une littérature de sciences ou de recherches. Il s’est agi du cheminement d’un scientifique qui se définit lui-même comme un « souffleur derrière la scène ». Cette littérature est celle qui a provoqué la Révolution industrielle en Grande Bretagne, a reconnu l’auteur. A côté de cette littérature pragmatique, on peut également ajouter le livre Jonas Lietmbouo « Mfopou Aboubakar, un Maire aux réalisations incontestables », qui met en évidence la communication en faveur d’un acteur politique. Quant à Njoya Oumarou « Le pouvoir monarchique et changements politiques dans le Noun », l’écriture est une forme d’engagement pour changer un ordre qui oppresse les citoyens.
Il en est de même du journaliste Léopold Dassi Ndjidjou avec « Aude à l’Aube… », qui a parlé de l’engament de l’écrivain, dont le narratif s’appuie sur la fiction. L’écrivain à son sens jette la bouteille à la mer. Il est de ce fait une sorte de sentinelle, de mage qui lit dans le ciel le message que tracent les doigts des anges dans le ciel selon la belle expression de Victor Hugo.
Il a par ailleurs souligné que chaque écrivain est fils de son temps, et qu’il pose de ce fait les préoccupations de sa génération. Les échanges avec le public ont permis en réalité de comprendre la diversité des sources littéraires mais une convergence quant à l’objet, qui est celui d’une contribution réelle à l’épanouissement collectif, au bonheur des hommes et des choses, au développement durable en résumé.
« Il s’agissait avant tout de situer ces trois catégories d’acteurs et de faire ressortir leur rôle et leur complémentarité, dans le sens du besoin de la société qui, pour progresser doit compter sur les prestations de chacune d’elles »,
a reconnu la Coordonnatrice des programmes à l’Eae, Tomaïno Ndam Njoya.
Les Jrre et l’Eae
C’est le 15 novembre 2011, que sont organisées les premières Journées républicaines des réflexions et d’échanges par le Dr Adamou Ndam Njoya, dans le cadre des Espaces-Programmes tels que prévus par les Statuts de l’Eae, en vue de la rencontre des trois catégories d’acteurs des plus déterminants dans la vie et la marche de la société. Le thème central qui inaugurait cette rencontre était « les trois catégories d’acteurs : les politiques, les médias et la société civile à l’épreuve des faits ». Il s’agissait avant tout de situer ces trois catégories d’acteurs et de faire ressortir leur rôle et leur complémentarité, dans le sens du besoin de la société qui, pour progresser doit compter sur les prestations de chacune d’elles. Il faut noter par ailleurs que de 2011 à 2020, les Espaces Programmes Politiques, Économiques, Culturels ont servi de cadre de choix et de débat des thématiques aussi bien prioritaires qu’innovantes. Quant à l’Eae, elle a été fondée par le Dr Adamou Ndam Njoya. Cette Ecole a été reconnue et légalisée le 27 novembre 2000. L’idée de l’Eae est née des observations faites sur les activités des diplomates et la vie de la société internationale en général où la défense des intérêts nationaux à partir des conceptions égoïstes des valeurs ont conduit le Fondateur au concept de la Nouvelle éthique des Relations internationales pour rompre avec de telles approches.
L’école a été construite de ce fait à partir des expériences concrètes ; aussi inscrit-elle sa démarche dans cette dynamique. Des réflexions et des actions sont ainsi menées en vue d’asseoir la vie et les activités aussi bien des êtres humains que celles des institutions sur l’éthique, les valeurs acceptées et partagées comme fondements, éclairages et dynamiques pour toutes les entreprises humaines au-delà de toutes les frontières ou l’être humain. L’Eae considère aussi l’art et la culture comme expression des richesses et des identités, et comme facteur d’humanisation de l’être humain et de la société, entre autres.