Par Ilyass Chirac Poumie
À quelques mois de la présidentielle 2025, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) renforce la discipline interne. Dans une déclaration rendue publique, le président national du parti, Mamadou Mota, a annoncé que des sanctions seraient prises contre tout militant qui prendrait position publiquement pour un candidat avant les consignes officielles de Maurice Kamto, président du Mrc.
Selon M. Mota, cette mesure vise à préserver l’unité et la cohésion du parti, en évitant toute initiative individuelle susceptible de créer des divisions ou de nuire à la stratégie électorale du Mrc. Le communiqué insiste sur le fait que seules les directives émises par la direction nationale du parti déterminent le positionnement officiel du Mrc lors du scrutin présidentiel.
Cette décision intervient dans un contexte où la présidentielle de 2025 s’annonce particulièrement concurrentielle, et où les partis d’opposition cherchent à consolider leur base tout en évitant les fractures internes
Le Mrc, dirigé par Maurice Kamto, est un parti d’opposition majeur au Cameroun, connu pour sa discipline et son organisation structurée. À l’approche de la présidentielle 2025, le contrôle du message et la coordination des militants sont essentiels pour maintenir une image unie et stratégique. L’annonce de sanctions par Mamadou Mota illustre la volonté du parti de prévenir tout soutien prématuré susceptible de compromettre l’impact collectif du Mrc dans la course électorale.
