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Par Joël Onana
Marius Njigi, ancien arbitre de football, a fait des révélations troublantes sur la situation financière des hommes en noir lors de l’émission « La Presse Refait le Match » sur STV.
D’après ses déclarations, les arbitres du championnat Elite One réclament 14 journées de salaires impayés, alors que la compétition a déjà atteint sa 15e journée. Une situation préoccupante qui remet en question la gestion des fonds alloués à l’arbitrage et le respect des engagements pris par les instances dirigeantes du football camerounais.
Des conditions de travail précaires
Ce retard dans le paiement des primes n’est pas un fait nouveau dans le championnat camerounais. Depuis plusieurs saisons, les arbitres se plaignent de conditions de travail précaires et d’une reconnaissance insuffisante de leur rôle essentiel dans le bon déroulement des matchs.
Outre les impayés, certains dénoncent le manque d’équipement adéquat, des pressions exercées par certaines autorités et un manque de protection face aux critiques souvent virulentes des supporters et des dirigeants de clubs.
Une situation qui menace l’intégrité du championnat ?
L’arbitrage étant une composante essentielle du football, cette situation pourrait gravement affecter le déroulement du championnat. Des arbitres non rémunérés peuvent être plus vulnérables à la pression extérieure, voire aux tentatives de corruption, ce qui entacherait l’intégrité des compétitions nationales. Jusqu’à quand cette situation va-t-elle durer ? Les autorités du football camerounais doivent réagir rapidement pour éviter une crise majeure qui pourrait ternir davantage l’image du championnat.
L’avenir nous dira si ces cris d’alarme seront enfin entendus. Mais une chose est sûre : le football camerounais ne peut prospérer sans un arbitrage respecté et justement rémunéré.
