Par Serge Aimé Bikoi
L’ancien président de Transparency international (branche camerounaise) interpelle les deuxième et troisième personnalités de la République sur les cas de Covidgate, Cangate, Glencoregate, ainsi que sur les rackets des lignes 94 et 65 des ministères des Finances (Minfi) et de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).
Pour Me Akere Muna, “la corruption est un fléau qui menace notre avenir et requiert l’attention immédiate”. L’homme en robe noire soutient, en outre, que “l’absence d’intégrité dans notre gouvernance est l’un des symptômes de ce malaise, car des individus exercent le pouvoir qu’ils détiennent pour leur profit personnel, hélas souvent au détriment de l’intérêt général”.
“Le détournement de fonds publics et l’abus de pouvoir sont devenus monnaie courante au détriment du bien-être collectif”.
ajoute l’avocat international.
Akere Muna relève, par ailleurs, que les présidents de l’Assemblée nationale et du sénat, ainsi que tous les parlementaires ne peuvent rester indifférents et complaisants face à la menace des scandales de corruption allant de la distraction des de deniers publics alloués aux projets de la Coupe d’Afrique des nations (Can), à la mauvaise gestion des fonds d’aide Covid-19 (confirmée par la chambre des comptes de la cour suprême) en passant par le racket éhonté entourant les lignes 94 et 65 du budget national. Toute chose, explique l’homme en robe noire, ayant entraîné une hémorragie sans précédent des fonds publics.
“L’opacité qui entoure l’exécution des principaux projets de construction des infrastructures routières ne fait qu’aggraver notre inquiétude et notre désespoir”
indique Akere Muna.