Par René Mbarga
Dans un communiqué publié vendredi, par Me. Ndong Christopher Nveh, il ressort que le mouvement pour la renaissance du Cameroun, a engagé des poursuites judiciaires à la cour d’appel du centre ; contre sieurs Abama Hikorona Yves et Rifoe Patrick Philippe suite aux appels au coup d’État, invitant l’armée à prendre le pouvoir, en cas de victoire de Maurice Kamto. Aussitôt après la publication de ce document parvenu à la rédaction de Panorama papers ; l’ex membre du directoire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Me Richard Tamfu, a immédiatement manifester la volonté de défendre les mis en cause.
Tandis que les propos tenus antérieurement par Rifoe Patrick Philippe avaient suscité une véritable levée de boucliers, au sein d’une bonne partie de l’opinion; un autre communicant du parti au pouvoir ; Abama Hikorona Yves, puisqu’il s’agit de lui, n’avait pas manqué d’enfoncer le clou, en corroborant mot pour mot, que l’éventualité d’un coup d’État des forces de défense, en cas de victoire du Mrc était inévitable.
Quid de la notion de morale en politique…
En se constituant, aux côtés de ces communicants du Rdpc, un observateur averti du landerneau politique soutient sous anonymat, que Richard Tamfu a manqué d’élégance : “Il existe bel et bien, une éthique en politique. Le mouvement pour la renaissance du Cameroun étant son ancienne, famille politique, il aurait mieux fait de laisser ou de commettre un autre avocat pour défendre ces individus” a tranché notre interlocuteur.
Par ailleurs, le concerné a poursuivi en alléguant que, la nomination de celui qu’il qualifie de pseudo opposant, en tant que ministre délégué auprès du ministre de la justice procède des manœuvres du régime pour déstabiliser l’opposition.
Pour rappel, démissionné récemment du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Richard Tamfu avait été longtemps soupçonné d’être un homme lige de Paul Atanga Nji. C’est le même ministre de l’administration territoriale, qui serait derrière des opérations telles que la création d’un certain parti politique dénommé (Apar), apparenté à un autre transfuge du Mrc, devenu entre-temps, l’un de ses plus farouches critiques.