Par Paul Tjeg
Que serait une coupe d’Afrique des Nations de football (Can) sans une bonne et vieille polémique. Après le tollé provoqué par le choix du congolais Fally Ipupa comme unique chanteur lors de la cérémonie d’ouverture de la Can 2022 au Cameroun, voici qu’en Côte d’Ivoire, à 2 mois de la compétition, le public remet en cause le choix de Diana Bouli comme ambassadrice du tournoi. La star de Tik-Tok qui a quitté le Cameroun il y a près d’un an pour s’installer en Côte d’Ivoire, fait l’objet d’une campagne de dénigrement au relent xénophobe sur les réseaux sociaux. De nombreux ivoiriens reprochent au comité d’organisation (Cocan) d’avoir choisi une étrangère pour faire la promotion de la Can 2023, au détriment des influenceurs ivoiriens.
Le choix du Cocan n’a pas fait que des malheureux. Nombreux sont ceux qui sont heureux que Diana Bouli dont le profil correspond aux critères d’éligibilité (bonne moralité, éviter la polémique sur les réseaux sociaux, véhiculer de bonnes valeurs) énoncées par cette instance, ait été choisie. C’est notamment le cas de l’Union nationale des blogueurs de Côte d’Ivoire. Pour cette organisation « Nous sommes heureux que la Côte-d’Ivoire soit le porte flambeau de cette énième édition de la CAN. Au-delà de l’aspect football, c’est un événement qui rassemble tous les fils et filles du continent africain. Le COCAN en tant que faîtière organisatrice de cette compétition, dispose je pense bien, d’une stratégie bien accomplie pour faire de cette fête une belle réussite. Je suis optimiste quant aux choix faits sur les influenceurs et ou blogueurs pour faire la promotion de cet événement. C’est la preuve de l’impact du digital sur notre siècle présent. J’espère vivement qu’ils seront à la hauteur du choix porté sur eux» a souhaité Sea Pacôme, un membre de l’organisation susmentionnée.