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États-Unis > Présidentielle américaine: À droite, Trump continue de creuser l’écart avec ses rivaux

Avant sa troisième inculpation, l'ancien président a profité de ses déboires judiciaires pour galvaniser ses troupes et délier les bourses des petits donateurs. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis s'est écroulé dans les sondages.

Par panorama papers
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Par Arlette Akoumou Nga Avec Afp

Même pas mal. « Ces chasses aux sorcières antiaméricaines échoueront et le président Trump sera réélu à la Maison-Blanche afin qu’il puisse sauver notre pays des abus, de l’incompétence et de la corruption qui coulent dans les veines de notre pays à des niveaux jamais vus auparavant. »

L’organisation de campagne de Donald Trump n’a pas tardé à réagir, mardi soir, à la troisième inculpation au pénal – et la plus grave – de l’ancien président depuis le printemps, cette fois pour avoir cherché à bouleverser le résultat de la présidentielle de 2020. Les chiffres donnent pour l’instant raison à l’équipe de l’ancien président. Chaque inculpation a galvanisé les troupes et délié les bourses des petits donateurs. Résultat : Donald Trump creuse l’écart avec ses poursuivants dans la course à la primaire républicaine, qui démarrera en janvier dans l’Iowa.

Les sondages créditent l’ancien président de 54 % des voix républicaines, contre 18 % pour son premier concurrent Ron DeSantis, selon la synthèse des études réalisée par RealClear Politics. Trente-six points d’écart entre les deux premiers prétendants, quand il n’y en avait qu’une quinzaine en début d’année.

Une candidature « pour éviter la prison »

La douzaine d’autres candidats sérieux, de l’ancien vice-président Mike Pence au financier Vivek Ramaswamy, ne décolle guère au-delà de 5 % chacun. Et si les aspirants républicains rêvent tous de détrôner Trump, ils évitent de le condamner directement, de peur de s’aliéner la base militante.

Will Hurd, l’un des seuls à s’y être risqué récemment, lors d’un dîner de campagne dans l’Iowa fin juillet, s’est fait siffler par l’assemblée pour avoir jugé que Donald Trump se présentait « pour éviter la prison ». « La vérité est difficile mais si on élit Donald Trump [à la primaire, NDLR], on donne volontairement quatre ans de plus pour Joe Biden à la Maison-Blanche », a-t-il argumenté.

Le plus sérieux rival interne, Ron DeSantis , a jusqu’ici échoué à tenir sa promesse d’assurer la relève du parti. Le gouverneur de Floride a été réélu dans un fauteuil en novembre dernier et dispose d’un trésor de guerre financier, mais sa stratégie de doubler Donald Trump par la droite ne séduit pas.

Il laboure les Etats susceptibles de faire basculer la primaire et propose une image virile de l’Amérique, à la Trump, mais il lui manque l’empathie et le bagout face au noyau dur d’Américains qui vouent un quasi-culte à l’ancien président. Si ce dernier ravit à nouveau l’investiture républicaine, la course à l’élection présidentielle en novembre 2024 n’en sera pas moins semée de difficultés : lesté d’au moins trois procès à venir, Donald Trump devra y consacrer du temps et des moyens. Et s’il lève déjà beaucoup d’argent, il en dépense aussi beaucoup en frais d’avocats.

Pronostic osé et alternatives

A gauche, Joe Biden fait pour l’instant la promotion des « Bidenomics », grâce à une inflation qui reflue et à la construction de nouvelles usines qui soutiennent la croissance. Mais si la tendance à droite se confirme, il reprendra probablement le thème central de la campagne 2020 : les menaces que fait peser une nouvelle candidature Trump sur la démocratie américaine.

Les experts spéculent aussi déjà pour voir ce qui pourrait faire pencher la balance en faveur d’un camp ou de l’autre, entre des jeunes qui bouderaient les candidatures de deux (quasi) octogénaires et les morts du Covid qui auraient décimé plus d’électeurs républicains que démocrates… Dans un pays qui n’a élu son président ces deux dernières élections qu’avec quelques dizaines de milliers de voix d’avance dans une poignée d’Etats, tout pronostic reste osé.

L’équation finale dépendra aussi des candidatures alternatives. Celle de Robert Kennedy Jr. , avocat de 69 ans et surtout neveu de l’ancien président John Kennedy, adepte de théories complotistes, peut perturber le duel attendu entre Joe Biden et Donald Trump. Elle est en tout cas déjà instrumentalisée par la droite.

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