Par Adam Newman
Face aux réalités économiques et aux conséquences des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, Donald Trump a accordé mercredi une exemption initialement limitée au secteur automobile. Il a ensuite étendu cette mesure à l’ensemble des biens et services. Cette suspension, en vigueur jusqu’au 2 avril prochain, marque un premier recul qui pourrait en annoncer d’autres.
La pression des Big Three a fonctionné
Cette suspension résulte de la pression exercée par les constructeurs automobiles américains, dont l’équilibre financier serait gravement menacé par cette mesure. Selon la banque d’investissement Barclays, l’imposition des droits de douane de 25 % par Trump pourrait exercer une pression considérable sur les constructeurs de Detroit. Si ces droits d’importation étaient maintenus, leurs opérations en Amérique du Nord deviendraient structurellement non rentables.
Les tarifs douaniers de 25 % imposés par le président Donald Trump sur le Canada et le Mexique sont si punitifs que les constructeurs automobiles de Detroit, les Big Three, pourraient voir leurs bénéfices collectifs complètement effacés, dans le pire des cas. C’est l’avis des analystes de la banque d’investissement Barclays, suite à l’entrée en vigueur de ces droits d’importation mardi.