Par Sandra Embollo
Alors que la Cedeao multipliait et multiplie encore des initiatives pour sa libération et son rétablissement au pouvoir, les militaires rament à contre-courant.
Non seulement il est gardé bien au chaud comme un détenu, mais en plus la junte menace de le juger pour haute trahison. Entendez de l’exécuter ou de le condamner à perpétuité. Maintenant, l’essentiel des négociations est porté sur sa libération et sur l’arrêt des poursuites. Les sanctions, convenons-en, loin d’apporter quelconque solution, condamnent à long ou court terme le chef de l’État déchu.
En ce qui concerne l’intervention militaire, il va sans dire que cela acterait la perte de Bazoum. L’heure est donc aux négociations pendant que les militaires confortent leur pouvoir. Vous avez dit coup d’État de trop? Vraiment le monde a changé de face. Chinua Achebe, de là où tu es, voici l’autre effondrement du monde. Qui vivra verra.