Par Joël Onana
Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement d’Afrique australe (Sadc) qui doit se tenir ce jeudi 13 mars en visioconférence fait suite à la tenue d’une réunion de la troïka de l’organisation régionale – une structure de la Sadc qui se concentre sur les questions de politiques, de défense et de sécurité -, le 6 mars dernier, lors de laquelle ont été émises toute une série de recommandations qui doivent désormais être validées par les chefs d’Etat.
Parmi les principales questions à trancher : l’avenir de la force militaire déployée dans le pays, la Samidrc, qui avait été mise en place pour remplacer celle d’une autre organisation régionale, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dont Kinshasa réclamait le départ. Depuis la prise de Goma par le groupe armé AFC/M23, à la fin du mois de janvier, les soldats de la Sadc sont effectivement dans l’attente d’une clarification de leur situation. « Cette force étant désormais encerclée par le Rwanda», « on devrait se diriger vers son retrait progressif », estime, pour sa part, une source congolaise proche du dossier. Reste une question : si celle-ci se retire, par quoi peut-elle être remplacée ? Alors qu’un analyste croit savoir que « l’idée d’une force tampon semble oubliée », la réponse viendra peut-être d’une réunion attendue depuis déjà plusieurs semaines, à savoir celle qui doit réunir les chefs de la diplomatie de la Sadc et de l’Eac. Une réunion qui pourrait avoir avoir lieu la semaine prochaine…