Par Julie Peh
Van Shakar, garde du corps de Martinez Zogo, est apparu sur des photos en possession d’un émetteur de la gendarmerie, alors qu’il n’est pas gendarme. Des antécédents militaires le lient à une désertion et à une libération controversée, évoquant des influences au sein des réseaux. Cependant, il continue de se déplacer à Yaoundé, se présentant comme gendarme et utilisant son statut pour des tentatives d’arnaque impliquant des personnalités telles que le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbaïrobe. Le lien entre Van Shakar et Martinez Zogo s’épaissit avec la révélation qu’ils étaient ensemble avec deux autres individus, Mbassi Etienne et Alain Ekassi, lors d’une rencontre avec Arthur Essomba, ami de Martin Savom, le maire de Bibey et associé de Justin Danwe, chef du commando des éléments de la Dgre.
Le faisceau d’indices s’étend également à la journée de l’enlèvement de Martinez Zogo, où il a été en contact avec Arthur Essomba, suivi par des membres de la Dgre liés à Justin Danwe. Trois des quatre personnes présentes lors de cette rencontre sont directement connectées à Martin Savom, jetant ainsi une lumière suspecte sur les liens entre les différents acteurs de cette affaire.
Alors que l’enquête progresse, le mystère persiste sur la dernière personne ayant échangé avec Martinez Zogo, ouvrant la voie à des révélations potentiellement capitales dans cette affaire complexe. Les connexions entre les protagonistes soulèvent des questions sur les influences et les motivations entourant la disparition du journaliste. La recherche de réponses continue dans cette affaire qui suscite de vives inquiétudes et des interrogations persistantes.