Par Cynthia Konan Tawa
À la suite de la publication non autorisée de résultats provisoires de l’élection présidentielle par un média numérique, la Cei a formellement démenti avoir été impliquée et a averti que seule elle était habilitée à communiquer de tels chiffres. Dans plusieurs bureaux de vote, tels que ceux observés à Grand‑Béréby ou dans la commune de Songon‑Abiaté, le vote s’est déroulé dans un calme relatif, sans incidents majeurs signalés.
Toutefois, l’affluence était jugée modérée dans l’après-midi et certains électeurs faisaient état d’une certaine lassitude ou impatience :
« vivement lundi », résumait un article. Parallèlement, l’ambiance est qualifiée de « contrastée »
calme dans les urnes, mais agitée sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique, où la diffusion des prétendus résultats a provoqué indignation et suspicion. Globalement, les autorités locales et les forces de sécurité ont veillé à maintenir l’ordre, et aucun incident grave n’a pour l’instant été rapporté officiellement après la publication des résultats.
Le contexte électoral ivoirien est marqué par une forte attention portée aux modalités de diffusion des résultats : selon l’article 39 du code électoral, seuls les organes habilités peuvent publier des estimations ou résultats.
La Cei avait averti à ce sujet dès le 7 octobre 2025. En outre, le scrutin présidentiel du 25 octobre 2025 intervient dans un climat politique tendu, avec des opposants exclus, des accusations de partialité institutionnelle et un besoin affirmé de garanties pour la transparence : ces éléments fragilisent la confiance dans l’annonce des résultats.
En résumé, l’ambiance en Côte d’Ivoire après la diffusion des résultats provisoires est un mélange de calme opérationnel dans les centres de vote et d’inquiétude dans l’opinion publique sur la crédibilité du processus électoral.
