Par Arlette Akoumou Nga
Pour Cristina Kirchner, son successeur à la présidence argentine a été trahi par son empressement à se féliciter des sanctions américaines à son encontre. Dans un communiqué rapidement relayé par Javier Milei, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a annoncé vendredi 21 mars que Cristina Kirchner était interdite d’entrée aux États-Unis en raison de son « implication dans d’importants cas de corruption ».
En décembre dernier, Cristina Kirchner a été reconnue coupable de fraude et de corruption par la justice argentine. Elle a été condamnée à six ans de prison et à l’inéligibilité à vie dans une affaire d’attribution frauduleuse de marchés publics alors qu’elle était présidente de 2007 à 2015. L’ancienne cheffe de l’État, qui nie toute malversation et dénonce une persécution politico-judiciaire, a déposé un recours devant la Cour suprême argentine.
Celle qui reste l’une des principales figures de l’opposition à Javier Milei a réagi vendredi sur les réseaux sociaux en accusant le président argentin d’avoir expressément demandé à son allié Donald Trump de prendre ces sanctions à son encontre.