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Par Sandra Embollo
Le vendredi 28 février 2025, la BAS Belgique, en coopération avec celle de la France, a pris ses responsabilités en empêchant le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique du Cameroun Mounouna Foutsou de corrompre la jeunesse camerounaise en diaspora sous prétexte de la célébration de la 59ème édition de la “Fête de la Jeunesse en Diaspora”. Financé par l’argent du peuple camerounais, cet événement n’avait qu’un seul objectif :
«détourner et manipuler la jeunesse en exil pour tenter d’influencer frauduleusement les élections d’octobre 2025. »
Face à cette offensive de récupération politique, la BAS Belgique et la BAS France ont interdit au régime en place d’utiliser la diaspora comme un instrument de propagande. Nous avons démasqué et démantelé cette tentative de séduction orchestrée à Bruxelles, en rappelant à ce ministre que la vraie jeunesse camerounaise souffre au pays, privée d’éducation, d’opportunités et livrée à elle-même.
Après cette action menée avec succès, le ministre, dans un acte de provocation insupportable, s’est permis dès le même jour une vidéo de défiance, osant narguer la résistance et inviter les combattants de la diaspora à venir le voir pour soi-disant “discuter et voir ce qu’il pouvait leur apporter”. C’est pourquoi, lundi 3 mars 2025, la BAS a pris ses responsabilités. À la sortie de son hôtel, le ministre a été accueilli, enfariné, humilié et sommé de retourner immédiatement au Cameroun.
Ils ont lancé un message au régime Biya avec interdiction totale d’infiltration de la diaspora, fini la manipulation des jeunes,
« Prenez vos responsabilités et œuvrez pour une alternance crédible. La diaspora camerounaise n’est ni un réservoir de propagande, ni un territoire à corrompre pour la survie d’un régime agonisant. Que chaque responsable du système en place travaille dès aujourd’hui dans son domaine de définition et laisse la diaspora tranquille !
Nous sommes en ordre de marche pour l’alternance politique 2025. »
