Par Arlette Akoumou Nga
Le dirigeant sportif assimile d’ailleurs la situation dans le football camerounais à un désordre comparable à une situation dans l’Armée où un soldat viendrait à diriger des généraux.
« Quand il faut parler de football, je l’ai répété 1000 fois, Monsieur Samuel Eto’o Fils ne peut pas parler de football avec nous. Je vous parle de l’administration du football. Samuel Eto’o avec nous, c’est comme vous mettez un soldat qui dirige les généraux. Ça, c’est parce qu’on est au Cameroun que ça a été possible », regrette Abdouraman. Pour le dirigeant sportif, ce n’est pas possible que Samuel Eto’o Fils finisse de jouer et « qu’il vienne nous diriger ». Relancer par le journaliste Armand Okol sur le fait que Samuel Eto’o Fils a été élu, Abdouraman répond: « Il a été élu sur la base d’un programme. Vous estimez que ce programme aujourd’hui, il est respecté ? ».
« La Fecafoot aujourd’hui, c’est la médiocrité comme au niveau du gouvernement », tacle Abdouraman.
Une sortie qui ne fera pas plaisir à Samuel Eto’o Fils et ses soutiens.