Par René Mbarga
Dans sa communication de ce soir, J. Rémy Ngono a pris le contre-pied d’un autre lanceur d’alerte, qui s’est évertué ces derniers jours, par tous les moyens à innocenter l’ex Directeur de la Dgre et Jean Pierre Amougou Belinga ; en affirmant qu’ils se sont retrouvés à Kondengui du fait de Ferdinand Ngoh Ngoh.
Selon le chroniqueur de café sports sur Radio France Internationale, le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko était bel et bien au courant de l’opération d’élimination visant Martinez Zogo. Non seulement c’est lui qui avait déchargé James Elong Lobé qui est policier comme lui; comme D.O, mais c’est bel et bien lui-même, qui avait proposé le lieutenant colonel Justin Danwe, un militaire, en tant que nouveau directeur des opérations de l’agence. Il ne pouvait donc ignorer, qu’une vingtaine d’éléments de la Dgre en service dans le septentrion ; se trouvaient en mission à Yaoundé. Les sources concordantes proches de la commission mixte police gendarmerie, révèlent que les enquêteurs n’avaient pas goûté la thèse selon laquelle, Maxime Eko et son collaborateur étaient en rupture de bans. Pire, qu’il n’était pas informé de l’opération homicide visant le présentateur vedette de Embouteillage. C’est ce qui avait justifié la présentation de l’ancien patron du contre-espionnage au juge d’instruction.
S’agissant de Jean Pierre Amougou Belinga, J. Rémy Ngono persiste et signe qu’il est bel et bien le commanditaire de l’assassinat de Martinez Zogo et qu’au-delà de cette mise à mort, il ambitionnait avec son mentor Laurent Esso de faire un coup d’État contre les institutions établies à Yaoundé.