Par Mohamed Moluh
Le livre intitulé :” La route des égarés, porte d’enfer du football camerounais, est un essai littéraire à caractère scientifique. Il décrit, explique et analyse ces nombreux faits historiques qui posent d’énormes problèmes à l’activité.
Cet ouvrage est composé de dix-sept chapitres, 252 pages’ La démarche de ce livre est axée sur la description, l’explication et l’analyse. L’auteur tente d’examiner, avec froideur, lucidité les différents points d’ombre qui rendent tristement célèbre ce football camerounais. Un sport-roi en proie à de sérieuses déconvenues…
La grossièreté des actions humaines conduit à ce qu’il y a d’excessif. Les normes existent. C’est le pas que l’on franchit malencontreusement, qui fait rugir d’indignation la pensée structurée. Ces agissements incontrôlés et décousus sont en ce moment à l’origine de vives discordes. La soif de domination conduit au triomphe certes. Mais pas à tous les coups .
Dans le chapitre premier, footcratie pour l’auteur ,ce concept se révèle au fil des jours. Il s’installe dans une logique de domination absolue, fragilisant le sens profond de l’activité footballistique.” Les esprits sensibles n’ont pas échappé à cette forme de châtiment,qu’on leur a administré sans aucune commande. Eux qui n’en désirent aucunement pareil sort. C’est une perception des choses qu’on a imposées aux uns et autres pour faire triompher une certaine cause. Elle qui ne revêt aucune lumière pour convaincre le bon sens ,a de quoi heurter discourtoisement les principes élémentaires de la bonne pensée”
Les dérives du football camerounais sèment des troubles incessants au sein des opinions.Tout est confus dans l’absolu peut-on lire dans le chapitre quatorzième qui est axé sur le capharnaüm.” On ne sait exactement jusqu’où ira l’élan de régression actuelle du football camerounais. Ce que l’on prévoit objectivement d’après le bon sens demeure une absence criarde de solutions aux problèmes en cours”. Le mal est infiniment une mauvaise chose. Ceux qui s’y livrent ignorent forcément le salaire des malfaçons. L’instant des comptes fait partie d’éléments qui prouvent le caractère de ces excès destructeurs. C’est pourquoi le chapitre seizième parle de l’options ténébreuses.” les opinions sont bouleversées par le malaise profond que traverse l’activité footballistique au Cameroun. Des problèmes sans frontières ni limites, les cris de détresse se font entendre à longue distance” Il y a des clubs qui ont écrit à la Fecafoot pour dire que comme ils n’ont pas apporté des justificatifs de payements de salaires de leurs joueurs ,que la fédération paye donc directement ces joueurs ( retenue à la source).La fédération a répondu à ces clubs qu’elle ne leur doit rien. Ces révélations font craindre le pire . Elles installent une douleur aussi grave que la taille d’une mer”
La corruption morale a trouvé un terrain fertile au point de fragiliser dangereusement l’ensemble du football local.Ces espoirs jadis pris au sérieux, n’ont plus de sens honnêtement à cause des prétentions débordantes.Rien dans ces conditions ne rassure personne dotée de raison.
Qui ,quand , comment sortir finalement le football camerounais de ce désastre ordurier ? Bien malin celui qui trouvera réponse à ces préoccupations.