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Par Joël Onana
Ancien président de club lui-même, il a insisté sur le rôle crucial que jouent ces dirigeants, souvent au prix de lourds investissements personnels.
« J’ai été président de club. Quel que soit le cas, il faut avoir beaucoup de respect pour les présidents parce qu’ils dépensent. Donnez-leur cet argent. Ce n’est pas l’argent de la Fecafoot, c’est l’Etat. Si l’opération stade mort commence, il y aura d’autres problèmes et nous sommes dans une année où on n’a pas besoin des problèmes. »
Ces propos font écho aux tensions croissantes entre certains présidents de clubs et les instances dirigeantes du football camerounais. La question du financement des clubs reste un sujet sensible, et Pierre Lebon Elanga met en garde contre d’éventuelles actions de protestation, comme l’initiative « stade mort », qui pourraient déstabiliser le championnat national. L’appel du journaliste s’adresse aux autorités afin qu’elles prennent conscience des difficultés financières rencontrées par les présidents de clubs et agissent en conséquence pour éviter une crise qui pourrait nuire au football camerounais en cette année d’enjeux sportifs et économiques majeurs.
Reste à voir si cet appel sera entendu et si des mesures seront prises pour préserver la stabilité du football national.
