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Par Iliassou NCHINGOU
En reprenant l’une des expressions devenues légendaire du président de la République Paul Biya à savoir « débattons, ne combattons pas », Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale (Minat) donnait ainsi le la d’un message cher au chef de l’Etat camerounais. C’était au cours de la réunion tenue le 28 janvier 2025 à Yaoundé. Objectif, écouter les chefs des deux communautés frères et apporter des solutions pour une paix durable entre deux peuples frères. Le membre du gouvernement était accompagné du gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine et celui de l’Adamaoua Kildadi Taguike Boukar, en présence du Sultan-roi des Bamoun SM Mouhammad-Nabil Mforifum Mbombo Njoya, le roi des Tikar Ibrahim Ngah II avec des témoins de l’histoire Nji Yap Abdou, grand notable à cour royale Bamoun et Camille Mouté à Bidias,
Dans sa prise de parole, Paul Atanga Nji a précisé aux participants le but de la rencontre qui est celui du vivre ensemble, la coexistence pacifique entre toutes les composantes sociologiques, la compréhension et le pardon. Le Minat leur a dit « nous sommes là pour transmettre ce message important du président de la République, de vous écouter, et d’avoir la contribution des gouverneurs et surtout de regarder l’avenir avec optimisme ». Il a indiqué qu’ « entre les êtres humains, il y a toujours de temps en temps, des incompréhensions.
Et que les êtres humains doivent savoir les surmonter ». Ces incompréhensions remontent au 03 février 2023. Malgré les appels incessants des deux monarques à l’accalmie, y compris ceux des autorités administratives de l’Ouest, plusieurs affrontements avec pour point d’orgue celui du 08 aout 2024 ont opposé les deux peuples à Magba. Le bilan faisait état d’au moins une personne tuée et des commerces incendiés. Au sortir de cette assise chapeautée par le « Chef des chefs » selon le ministre Atanga Nji, l’on espère que le calumet de la paix fumé par les deux souverains pourra amener un apaisement définitif entre les deux peuples frères condamnés à vivre ensemble.
L’unité entre Bamoun et Tikar est précieuse à Paul Biya.
