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Par Arlette Akoumou Nga
L’opposante et ancienne candidate à la présidentielle de 2018 est entendue dans le cadre d’une enquête pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et « financement du terrorisme », à la suite d’une plainte déposée par l’Observatoire du développement sociétal.
Cette affaire concerne principalement l’avocate et militante des droits humains Me Alice Nkom, accusée des mêmes faits. L’audition d’Edith Kah Walla intervient alors que plusieurs voix dénoncent une instrumentalisation de la justice pour museler l’opposition et la société civile. Me Emmanuel Simh et Kah Walla avaient formulé la demande d’être écoutés dans l’affaire puisqu’ils avaient participé à la réunion incriminée en 2019 en Allemagne.
À l’approche de cette audition, l’issue de l’affaire reste incertaine, mais elle relance le débat sur la liberté d’expression et l’engagement politique au Cameroun. Pour Me Alice Nkom, cette procédure n’est rien d’autre qu’une instrumentalisation de la justice.
