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Par Serge Aimé BIKOI
C’est à la suite des requêtes introduites contre la résolution du conseil électoral arrêtant et publiant les listes des candidats acceptés pour l’élection des conseillers régionaux du 30 novembre.
Selon le président du conseil électoral d’Elections Cameroon, qui a prononcé son allocution d’ouverture face à la presse nationale et internationale, cette étape permettra à la direction générale des élections de planifier et d’organiser efficacement la production du matériel et des documents électoraux y afférents. Il sera, ensuite, question dans les détails, de l’état d’avancement des préparatifs opérationnels présenté par le directeur général des élections au regard des progrès réalisés jusqu’à ce jour.
Enow Abrams Egbe indique que le rapport du directeur général des élections, Erik Essousse, donnera un aperçu complet des tâches accomplies dans les différents aspects liés à la logistique, au déploiement du matériel, à la formation du personnel et des agents électoraux, ainsi qu’à la coordination entre les services centraux et décentralisés.
Autre point faisant l’objet d’intérêt de cette quatrième session de plein droit, c’est l’examen et l’adoption des termes de référence pour la prochaine descente des membres du conseil électoral d’Elections Cameroon dans les démembrements territoriaux en vue de superviser les activités préparatoires à l’élection des conseillers régionaux. L’objectif général consiste, indique Enow Abrams Egbe, “à garantir un suivi de proximité des différentes étapes de la préparation afin de s’assurer que tout est mis en œuvre au niveau régional pour un fonctionnement conforme aux normes institutionnelles. En assurant une veille et une vigilance régulières, nous maintenons et renforçons non seulement la supervision technique, mais également le contact direct avec les réalités qui façonnent l’organisation des élections régionales sur le terrain”.
En rappel, l’élection des conseillers régionaux constitue une étape essentielle dans la consolidation du processus de la décentralisation si cher au Cameroun tant elle contribue au renforcement de la gouvernance participative et à la promotion d’un développement local. Pour ce faire, le patron du conseil électoral d’Elections Cameroon relève que ses collègues et lui ont “le devoir collectif de garantir que ce scrutin, à l’instar de l’élection présidentielle, qui s’est déroulée le 12 octobre, soit crédible, inclusif et se déroule dans un environnement serein et apaisé”. À cet égard, Enow Abrams Egbe continue d’inviter l’ensemble des acteurs politiques, les candidats, les organisations de la société civile, les professionnels des médias et les électeurs à faire preuve de civisme, de maturité politique et d’un sens de l’unité et de la cohésion nationale.
