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Par Mon’Esse
Camrail, le partenaire en concession de l’État camerounais pour la gestion du réseau ferroviaire national et Camalco, qui détient déjà 9,1% des parts de cet opérateur, ont annoncé un investissement initial de 7 millions de dollars US dans la réhabilitation de sections clés du réseau ferroviaire, dans le cadre de la préparation de l’exploitation industrielle de la bauxite sur le site de Minim-Martap (Adamaoua).
L’objectif de cette opération, a-t-on appris dans un communiqué paru lundi, est de garantir, dès la signature du contrat de transport, en début 2026, la fiabilité des infrastructures ferroviaires et le transport fluide des minerais, faisant ainsi du chemin de fer un levier central pour le succès du projet.
Cet investissement initial vise à accélérer le début du transport du minerais, à travers le renforcement immédiat des sections les plus sensibles de l’infrastructure ferroviaire, en anticipation du plan quinquennal n°2 qui commencera au premier semestre 2027.
Camalco, apprend-on encore, dépensera en outre 85 millions de dollars supplémentaires entre 2026 et 2029, en plus du financement PQ2 de la Banque mondiale, afin de garantir que le projet Minim Martap puisse atteindre un taux de production de bauxite annuel de 10 millions de tonnes.
Afin de faciliter le taux de production de 10 millions de tonnes par an de bauxite, Camalco indique avoir attribué un contrat pour l’achat de 22 locomotives diesel en Chine, avoir passé une commande initiale de 560 wagons ouverts en Inde, et mis en place une option prévoyant la livraison de 1040 wagons supplémentaires au cours des cinq prochaines années.
«Afin de garantir que les locomotives et les wagons soient entretenus selon les normes les plus élevées, Camalco a signé un contrat de service de maintenance de 20 ans pour tout ce nouvel équipement que Camalco possédera et exploitera.»
Cet investissement, dans le matériel roulant, constitue plus de 70% des 446 millions de dollars que Camalco dépensera pour développer le projet de bauxite Minim Martap.
Dans le même temps, l’exploitant poursuit ses travaux de développement, la mobilisation des équipements, la mise en place des infrastructures de chargement et de transport ainsi que la coordination, avec les autorités et les partenaires logistiques.
Camrail affirme avoir investi 300 milliards de FCFA dans l’entretien et la rénovation des infrastructures, la modernisation des ateliers industriels et le développement des équipements opérationnels depuis le début de la concession du chemin de fer camerounais, en 1999.
