Par Joseph OLINGA N.
C’est un «impératif» admis par le chef de l’Etat camerounais :
«Nous devons poursuivre les réformes structurelles engagées dans le cadre du programme économique et financier conclues avec le Fonds monétaire internationale et les autres partenaires au développement.»
Juste avant, le chef de l’Etat Camerounais souligne que le pays a connu des «Perturbations considérables» en fourniture en énergie et en eau potable. Au-delà des principales métropoles du pays, Paul Biya prévoit le développement pour tous.
Le chef de l’Etat camerounais, dans son message de fin d’année tient aussi à «rappeler» à ses concitoyens que pour garantir l’approvisionnement régulier du marché domestique en produits pétroliers et en gaz domestique, il a fallu augmenter le volume des subventions publiques au prix, «d’importants coûts budgétaires» ont été consentis. Pas moins de 700 milliards, indique le chef de l’Etat camerounais.
Dans le même temps, le président Biya indique avoir instruit le gouvernement d’étudier des options permettant de stabiliser
«les prix à leur niveau actuel, et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs».
Dans la même verve, le chef de l’Etat camerounais entend à rappeler à ses concitoyens que
«notre pays, comme bien d’autres en Afrique et ailleurs, ne pourra pas indéfiniment échapper à un réajustement des prix des produits pétroliers, si nous voulons préserver nos équilibres budgétaires et poursuivre sereinement la mise en œuvre de notre politique de développement.»
L’adresse du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, intervient au moment où la Loi de finance 2023 du Cameroun consacre des augmentations soutenues entre 25 et 50% des produits de consommations courantes et autres services. Dans le même temps, des pays comparables à l’échelle économique du Cameroun ont consacré des hausses de revenus situées entre 30 et 40 pour cent.