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Par Landry TYAGA
A Campo, petite localité située dans le Sud du Cameroun, les populations s’apprêtent à intégrer le cercle des zones de concentration de la production d’huile de palme dans le pays. Un projet agro-industriel y a vu le jour depuis 2019 avec pour objectif, de satisfaire en priorité les besoins du marché local et impulser la dynamique du développement de la filière oléo-chimie.
Le projet porté par Camvert S.A, une entreprise à capitaux 100% camerounais, devrait par ailleurs favoriser le progrès social des populations riveraines, tout en respectant les impératifs de développement durable en vue de protéger l’environnement et maintenir la biodiversité.
A cet effet, son business model répond aux normes de l’économie circulaire. Autour de la palmeraie de 50 mille hectares prévus à terme, gravitent des opérations de valorisation de la biomasse et de production de biocarburant. Les mesures socio-environnementales ci-après ont été arrêtées : un plan de gestion environnemental détaillé, la création d’une zone tampon entre la concession et les espaces naturels, la mise en place des zones de Hvc, la signature de cahiers de charges avec les populations riveraines etc.
Rse et cahiers des charges
Alors que des foyers de tensions avaient auparavant prospéré entre Camvert S.A et ses partenaires locaux, conduisant à des manifestations sur la voie publique et à la remise en question des décisions prises de commun accord, les cahiers de charges signés en 2020 avec les communautés riveraines ont fait l’objet d’une évaluation les 29 et 30 janvier derniers. Dans l’optique de renforcer le partenariat avec les entités signataires (communautés, collectivités territoriales et Ongs), de nombreuses réalisations sociales seront exécutées en 2025.
Il s’agit de 08 projets de développement axés sur l’entretien routier, la construction de points d’eau potable, la réfection de salles de classe, l’accompagnement des jeunes issus des peuples autochtones à la formation et à l’éducation, l’accompagnement des producteurs individuels de palmiers à huile, l’appui à la régularisation de l’état-civil des jeunes Bagyeli, entre autres.
Ces projets, entièrement financés sur fonds propres par l’entreprise, s’inscrivent en droite ligne des engagements pris dans le cadre de sa Responsabilité sociétale (RSE). Ils répondent, par ailleurs, aux aspirations des Objectifs de développement durable, notamment : la lutte contre la pauvreté et la faim (objectifs 1 et 2), une éducation de qualité (objectif 4), la réduction des inégalités (objectif 10) et des communautés durables (objectif 11). Chose qui a permis au Directeur général, Mahmoud Mourtada, d’affirmer que : « il y’a plus l’ombre d’aucun nuage dans les relations entre Camvert S.A et les populations locales », et aux chefs des villages environnants de reconnaître que « Camvert S.A a fait plus qu’il n’était attendu d’elle. »
Au Cameroun comme partout dans le monde, l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) définis à l’Agenda 2030 demeure une priorité pour le gouvernement et les partenaires au développement. Il est question de bâtir un modèle d’économie basée sur le respect des normes environnementales et l’inclusion sociale. Pour sa part, Camvert S.A a mis en place des instruments majeurs pouvant permettre à l’entreprise d’y parvenir. La production attendue de 180.000 tonnes d’huile de palme brute et 18.000 tonnes d’huile de palmiste constitue une avancée significative vers l’autosuffisance alimentaire au Cameroun alors que le déficit réel est estimé à 500.000 tonnes chaque année selon le site investiraucameroun.com.
