Par Joseph OLINGA N.
“Je suis conscient du sentiment de frustration qui vous habite, au regard de la dégradation de nos voiries urbaines et interurbaines.”
Dixit Paul Biya. Une situation connue dans tous les secteurs gérés par le gouvernement camerounais.
Le chef de l’État camerounais, Paul Biya avoue par ailleurs que cette situation a un impact sur l’économie réelle. Le précurseur de la philosophie du Renouveau confesse à ce propos que “l’État de nos réseaux routiers ne reflète pas les efforts et les sacrifices qui sont consentis pour la réhabilitation et son extension.”
Outre la disponibilité des financements qui font défaut et la pluviométrie, Paul Biya soutient que le développement des infrastructures routières connaît des “problèmes de gouvernance” qui nécessitent assurément “des mesures fortes et diligentées.”
Le chef de l’État camerounais, Paul Biya précise que le développement du pays qu’il dirige depuis 42 ans est hypothéqué par la mal gouvernance. “Si nous voulons atteindre les objectifs de développement que nous nous sommes fixés, nous devons améliorer la gouvernance dans tous les secteurs d’activité.”
Annonce récurrente dans les allocutions du chef de l’État camerounais depuis l’année 2022, la lutte contre la corruption est de nouveau évoquée par Paul Biya. Le chef de l’État camerounais indique à ce propos que “améliorer la gouvernance, c’est aussi amplifier la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics.”
Après l’engagement pris en fin d’année 2023, soutient de nouveau que “Des sanctions appropriées seront infligées aux auteurs des infractions qui seront établis.”