Panorama papers
Par Joseph OLINGA N.
Les ennuis de l’artiste musicien Mack Klass commencent le 28 février au soir. Au terme de la cérémonie de remise du Ballon d’or, organisée par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le jeune homme, ainsi que d’autres fans, court en direction de Samuel Eto’o pour lui témoigner son admiration.
Dans la bousculade qui s’ensuit, la main du jeune admirateur touche malencontreusement la joue de la star. Ledit fan est aussitôt chassé des lieux par deux personnes, se présentant comme des gardes du corps du président de la Fédération. A peine quelques minutes passées, le jeune admirateur est de nouveau empoigné par ses deux tourmenteurs.
Conduit vers l’ancien attaquant des Lions indomptables, il est accusé par celui-ci de lui avoir administré une gifle. Les explications du jeune Mack Klass n’y feront grand-chose.
Et, alors que Samuel Eto’o se met de côté pour recevoir un coup de fil, son admirateur, lui, est confié à un gendarme se trouvant non loin de là.
«Les deux hommes ont dit au gendarme que j’avais agressé Samuel Eto’o, et que je lui ai soutiré la somme d’un million de francs Cfa.»
Sans autres forme de procès, l’homme en tenue, qui se présente comme le commandant de la brigade de gendarmerie de Mbankolo, va y emmener le jeune admirateur.
Deux jours plus tard, il présente une plainte signée de l’ancien attaquant camerounais. De même qu’il le conduit au secrétariat d’État à la Défense (Sed), destinataire de la plainte.
Après quelques jours passés sans audition, un gendarme demande au jeune admirateur de faire venir deux personnes, en forme de caution, mais aussi de déposer la somme de 100.000 francs Cfa.
La caution ainsi déposée, Mack Klass sera provisoirement relaxé avec pour consigne de se présenter au Sed le lundi, 17 mars. «Ils ont dit que c’est ce jour-là que Samuel Eto’o sera disponible», explique l’infortuné.
